Webinaire lundi 18 novembre, 20h30
Webinaire en ligne et en français présenté par la Dr Laura Symul
Abstrait
De nombreuses femmes se tournent aujourd’hui vers les applications dites «méthode de fertilité consciente» (FAM) pour les aider à suivre leurs cycles menstruels. Il existe une multitude d’applications de ce type, qui ne font que démontrer leur popularité ces dernières années.
Mais quelle est la précision des applications FAM? Que suivent les utilisateurs? Peuvent-ils les aider et aider leurs gynécologues? Il est difficile de répondre à ces questions pour une raison simple: ni les visites ni l’utilisation d’applications n’ont été systématiquement étudiées au niveau de la population pour déterminer et comparer leur précision dans l’évaluation de la santé menstruelle et de la fertilité de manière significative.
C’est ce qu’a fait Laura Symul du Digital Epidemiology Lab de l’EPFL . En collaboration avec l’Université Stanford (son lieu de recherche actuel), Symul a dirigé une étude à grande échelle portant sur 200 000 utilisateurs de deux applications FAM, Sympto et Kindara. Les deux applications prennent en charge la «méthode sympto-thermique» et facilitent l’identification des périodes fertiles et stériles du cycle menstruel de la femme en tenant compte des enregistrements du liquide cervical, de la température corporelle au réveil et d’autres signes biologiques.
Les scientifiques ont suivi plus de 30 millions de jours d’observations sur plus de 2,7 millions de cycles menstruels. L’étude globale avait deux objectifs: premièrement , voir comment et ce que les utilisateurs suivent volontairement sur les applications FAM. Deuxièmement, déterminer si ces enregistrements permettent une détection et une estimation précises du moment de l’ovulation.
Laura Symul nous présente (en français!) son étude publié dans le journal Nature, Juillet 2019.
Pour s’inscrire à ce webinaire gratuit et ligne, rdv sur zoom, notre logiciel de d’usage.
NB: Le webinaire est ouvert aux monitrices/formatrices/conseillères des écoles symptothermiques, ainsi que toutes les personnes ayant participé à un module 2+ à Eden fertilité.
Image: L. Symul (EPFL / Stanford)
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