Les mythes sur la symptothermie par Sam – 3 & 4

22 July 2025 Stagiaire Eden Fertilité

Les mythes sur la symptothermie par Sam – 3 & 4

Nous continuons toutes les deux semaines avec les posts sur les mythes de la symptothermie et d’autres sujets autour de la fertilité. Vous trouverez les posts sur notre page Instagram.

Ici sur notre blog, nous vous présentons ci-dessous les deux prochains mythes. Avez-vous d’autres idées reçues que vous souhaitez que nous abordons ? N’hésitez pas à nous contacter ou à nous laisser un commentaire ! Bonne lecture !

3. Il est normal d’avoir mal pendant ses règles

C’est FAUX !

La dysménorrhée (règles douloureuses) primaire (pas due à une maladie gynécologique*) affecte entre 45 et 95% des personnes menstruées (1). Ceci peut se manifester par des crampes, douleurs du bas-ventre…

La cause ? L’utérus se contracte afin d’éliminer l’endomètre grâce aux prostaglandines. Plus vous en produisez, plus vous avez mal.

Solutions :

Ostéopathie : travailler d’éventuels d’adhérences
Alimentation anti-inflammatoire : oméga-3 (poissons gras), fruits et légumes frais
Hydratation ++ (limiter le café et l’alcool)
Mouvement doux/respiration/chaleur (bouillotte)

N’hésitez pas à consulter votre gynécologue si besoin !

*Une dysménorrhée secondaire est plutôt due à une maladie gynécologique, i.e. une endométriose, des fibromes…

4. Il est impossible de différencier la glaire cervicale des pertes blanches

C’est FAUX !

Une petite révision s’impose déjà afin de mieux comprendre :

Les pertes blanches (ou leucorrhées) désignent à la fois des pertes pathologiques et physiologiques, en provenance du vagin ou du col de l’utérus. Parmi des pertes normales, il y a :

La glaire cervicale – Produite grâce aux œstrogènes, sa consistance varie au cours du cycle (blanchâtre, transparent, pâteux…). Elle a pour fonction principale de maintenir en vie les spermatozoïdes dans le milieu acide du vagin et les transporter jusqu’au col de l’utérus. Possible de l’observer et l’étirer entre ses doigts.
Le transsudat vaginal – L’auto-nettoyant du vagin, blanc ou légèrement jaune et difficile à observer au toucher. Peu en quantité sauf éventuellement en cas d’excitation sexuelle (3).