Les violences gynécologiques et obstétricales – par Adriane et Ronda

Les violences gynécologiques et obstétricales – par Adriane et Ronda

A partir de maintenant, chaque story du vendredi de notre page Instagram sera adaptée en article pour le blog !

Ce samedi 14 juin est le jour de la grève féministe en Suisse. A cette occasion, nous souhaitons partager ce nouvel article. En avril dernier, nous avions parlé des violences gynécologiques et obstétricales dans notre story du vendredi.

En lien avec les valeurs de la grève féministe, il nous semble important de transformer cette story en article de blog, car il s’agit d’une thématique importante, du point de vue de la santé sexuelle, mais également de la santé globale.

Comment définir les violences gynécologiques et obstétricales ?

Elles prennent différentes formes :

• Attitude irrespectueuse ou infantilisante
• Paroles méprisantes et jugements
• Violences psychologiques ou dans les gestes médicaux
• Absence de considération

Le personnel de santé dans son ensemble est concerné. De plus, la médecine pratiquée doit être une médecine basée sur les preuves et donc justifiée médicalement. Enfin, le consentement libre et éclairé du/de la patient-e est fondamental.

Continuum sexiste

Ces violences font parties de ce que l’on appelle le continuum des violences sexistes et sexuelles car elles perpétuent une vision misogyne de la médecine.

Aujourd’hui encore, des médecins minimisent les douleurs des femmes* (incluant les minorités de genre). 

Ces violences se combinent à d’autres discriminations, comme le racisme, la grossophobie, la transphobie, le validisme, etc.

Que dit la loi ?

Il est important de rappeler que ces violences sont condamnables tant au niveau national qu’international.

En Suisse, les consultations gynécologiques doivent respecter le droit des patient-es, comme le droit à l’information. Cela veut dire que tout le monde a le droit de comprendre tout acte médical, par exemple.

Au niveau international, les violences faites à l’égard des femmes sont définies comme une violation des droits humains.

 Nos recommandations

Vous pouvez aller écouter ce podcast, réalisé par des étudiant-es de l’UNIL, afin d’avoir une idée globale sur le sujet :

• • Violences gynécologiques, il est temps de briser le silence ! Disponible ici
  • Vous pouvez également soutenir des associations comme (Re)Naissance, qui offre un espace safe de libération de la parole concernant des grossesses ou accouchements douloureux
  • Vous pouvez également consulter Adopte un-e gynéco, créé par un collectif féministe qui rend accessible une liste de soignant-es safe

Merci pour votre lecture !

Sources :

Parat, C. (2019). « Mobilisation féministes autour des violences gynécologiques et obstétricales : enjeux pour la pratique en santé sexuelle ». Travail de diplôme. DAS en Santé sexuelle. Accès : https://www.sante-sexuelle.ch/assets/docs/Parrat_Travail-diplome.pdf